De jeune écrivain...

Oui mais tu veux dire en métier ?

Non, comme passion 😜

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Cool Tala, tu aimes écrire quoi comme histoire ?

Des histoires d'

Ou de princesse 👗

Et est-ce que tu en écris,,,des histoires?

Oui bien évidemment 

Oui bien évidemment 

Oui bien évidemment 

Oui bien évidemment 

D'accord je veux un passage tu tiens aussi 🤩

 Prologue

Des êtres de sang magique, aux pouvoirs puissants, connectés à l’énergie de la lune. D’une beauté surnaturelle, une habileté surhumaine, souvent dans la lune et au sourire timide, voici ce qui d’écrit bien les Blimkas. 

Au XVe siècle, la chasse aux sorcières faisait rage. Les deux sœurs guérisseuses, Adélaïde et Yaselda, étaient pourchassées de faute d’avoir soigné une femme de la peste pulmonaire, une maladie contagieuse et mortelle sans même l’avoir contractée. Qui sont-elles ? C’est la question qui circulait dans le village. Pour eux, elles étaient devenues des sorcières, ils ont alors commencé à les poursuivent. Très habiles, les deux sœurs les évitaient facilement, jusqu’au jour où elles sont tombées dans un piège tendu par les villageois. 

Soudainement, Adélaïde et Yaselda se sont retrouvées dans un brouillard lumineux, une femme s’avançait vers eux. Adélaïde se croyait au pays des anges. 

 Chères demoiselles, je me présente déesse Lunaé, celle que vos parents vous demandaient de prier chaque soir. Ce que vous avez fait est fabuleux, sauver une jeune maman d’une maladie grave est courageux. C’est dommage que votre mère vous ait caché votre vraie nature.

 Déesse Lunaé, disent en chœur les sœurs en se mettant à genoux.

 Je vous demande de vous relever, nous n’avons pas le temps pour ça, vous me vénérez plus tard. Des milliers de personnes  meurent en cet instant alors je dois les aider… 

 Je m’excuse d’être impolie mais sommes-nous encore vivantes ? Dit Adélaïde.  

 Bien sûr, moi je vous ai juste sauvé avant que les humains vous attrapent. Explique la déesse d’un ton moqueur.

 Ouf, merci beaucoup, dit sincèrement les deux sœurs.

 Vous aviez dit que notre mère nous a caché notre vraie nature. Nous sommes quoi exactement ? Demanda Yaselda, la plus jeune.      

 Vous êtres des Blimkas, et votre mère vous l’a tenu secret pour veiller à votre sécurité. Je dois vous amener sur une île que je vais dissimuler par une illusion, aucun humain ne va pouvoir vous trouver.

 On est quoi ? Demanda Yaselda, la rousse au visage rond et attirent.    

 Des Blimkas, vous avez des pouvoirs, mais je vais vous expliquer ça après. Le plus important est d’aller vous porter sur l’île et que j’aide les autres Blimkas.

Lunaé créa un grand cercle bleu lumineux et leur demanda de passer à travers. Les deux femmes remercièrent la déesse avant de rentrer dans le portail. Elles furent transportées sur une île flamboyante, une petite maison perchée sur une colline les attendait.

 Chapitre 1

Des rayons de soleil font scintiller Le royaume de Lunaé. Il est perché sur une île de forêt de pins et de broussailles. L’île est entourée d’une mer bleue azur où les reflets de la lune créent une lumière blanche.

En ce soir de mai, la lune est pleine, ce qui annonce l’anniversaire de Calyma. Les Blimka sont rassemblés pour l’occasion sur la plage de galets qui occupe le tiers de l’île. On entend seulement les petites vagues qui tombent sur la grève. Les plantes qui arpentent le bord de l’eau, frémissent sous le vent chaud venu du sud. On peut apercevoir le royaume qui est dressé sur les hauteurs de l’île. Quelques maisons bordent les falaises rouges et blanches.

Calyma est une Blimka mais aussi la princesse de Lunaé. Quand la lune va éclairer la pointe de la plus haute tour du palais, Calyma va recevoir un pouvoir unique à elle. Tous entendent ce moment avec impatience, ce n’est pas tous les jours qu’une princesse à 16 ans.

La princesse essaye d’envisager le don qu’elle va recevoir de la déesse lunaire. Sa mère peut créer des illusions, son père contrôle l’eau d’une manière impressionnante, Aurélie, sa meilleure amie, communique part la pensée, sa tante Opale à les sens très développés.

En regardant le peuple autour d’elle, Calyma reçoit une vague d’inquiétude. Certains disent que ça fait mal, d’autre sent comme poids tomber de leurs épaules, on parle même d’une sensation de bonheur profond. La reine, semble comprendre l’angoisse de sa fille. Pour la rassurer, elle pose délicatement sa main sur son épaule, lui tend un sourire apaisant et l’accompagne jusqu’au rivage.

Avec courage, Calyma commence la cérémonie en marchant dans la mer jusqu'à ce que l’eau salée touche ses genoux. Le bas de sa robe blanche se mouille tranquillement, ses pieds se glissent sous les galets froids. Elle entend la voix d’Aurélie dans sa tête      « Tu es capable ! La lune touche presque la pointe du palais. N’oublie pas de fermer les yeux et de mettre tes mains dans les aires » La princesse la remercie mentalement, même si elle se souvient très bien comment exécuter le rituel. Levant les bras et fermant les paupières, Calyma attend quelques secondes qui lui semblent une éternité, avant de sentir une lumière chaude transpercer son cœur.

Les enfants sur la plage poussent des exclamations de surprises en voyant ce rayon de lumière argenté traverser le corps de la princesse. Un petit garçon se met même à pleurer et dit d’une voix chevrotante :

 Qu’est-ce qui lui arrive ?

Sa mère le prend dans ses bas et le rassure.

 Ne t’inquiète pas Loulou, elle va très bien, toi aussi ça va t’arriver un jour.

Pendant ce temps, Calyma se sent transportée dans un autre univers. Pourtant, elle est toujours dans l’eau, les mains tendues vers le ciel. Son âme est plongée dans un monde brillant, enveloppée d’un brouillard bleu pastel. Une femme majestueuse s’avance d’un pas léger. La princesse la reconnait aussitôt.           

Sa mère lui a souvent parlé de la déesse Lunaé, une dame au voile lumineux qui semble flotter autour d’elle. Sa tunique et d’un violet clair, les traits de son visage délicats, sa chevelure blanche soyeuse tombe sur ses épaules. Elle dégage de la confiance, de la force, comme si elle pouvait tout accomplir.

La princesse avance vers elle, sous ses pieds, il y a un sol sablonneux, chaud et doux. Une voix mélodieuse se fait entendre à ses oreilles :

 Bienvenue dans mon monde Calyma. Si tu es ici, c’est pour recevoir ton pourvoir. Je vais de demander de venir prendre ma main.

Douteuse de ce qui va lui arriver, la princesse s’approche à petit pas. Les doigts chauds de la déesse se referment sur sa main. Calyma fait une grimace de douleur, ses mains ont une sensation de brûlure. Lunaé ne prit pas attention à son invitée, elle doit se renforcir pour exister dans sa nouvelle vie.

 Maintenant, ferme tes yeux et essaye d’oublier toutes tes pensées, dit la déesse.

Calyma s’exécute malgré son inconfort, son moyen pour vider son esprit est de se concentrer sur un bruit. Ici c’est très silencieux, alors elle prend le son de sa respiration. Une dizaine de souffle plus tard, elle discerne des picotements dans son avant bras droit. Maintenant ses deux bras, sa tête, son ventre et bientôt tout son corps est envahie d’un chatouillent. Les picotements lui font un effet étrange, ils sont douloureux mais ils semblent lui offrir une puissance incontrôlable. Calyma se sent tomber sur les genoux et bouleversée par la situation, elle perd connaissance.

Tu me le dis si tu veux la suite... j'espere que ce n,est pas trop long

Qu'est ce que je peut te dire Ally à ton âge c'est une incroyable et merveilleuse histoire ! J'aimerais bien savoir combien il y a de chapitre 

Je peux te dire que avec cette histoire tu peux être une écrivaine connue dans le monde ! Bravo je te felicite 👏🏻👏🏻👏🏻👏🏻👏🏻👏🏻👏🏻👏🏻

Attend 30min pour que je écris mon histoire dessus 😉

Ne t'inquiètes pas ce n'est m'as du tout long moi je lis beaucoup de livre c'est l'équivalent de 20 dois cette histoire 😃😄

Je te felicite 

merci,vraiment !! il y a 27 pages ( pour l'instant ) qui équivaut à  4 chapitres.. est-ce que tu veut la suite ? Moi j'ai hate de te lire.. 

 Chapitre 2

La princesse ouvre les yeux. Elle a les genoux dans l’eau, la déesse a disparu. Calyma se retourne pour vérifier si les gens du village sont toujours derrière elle.

Ils sont là, curieux, nerveux et impatiens de savoir quel est le pouvoir de la princesse.

Calyma se demande si le rituel est terminé, personne ne lui a dit comment ça se finit. Après être sortie de ce monde, comment est-elle supposée savoir quel est son don ? Elle a une grande envie d’aller voir sa mère, mais peut-elle ?

 Écoute ton intuition Calyma, dit soudainement la voix mélodieuse de la déesse.

Calyma se retourne vers l’infinité de la mer. Mais elle ne voit pas Lunaé comme elle l’avait espérée. « Suivre mon intuition, je ne pense pas que ça va m’aider. » Pensa-t-elle.

Malgré son opinion, Calyma se tourne vers la plage pour aller voir ses parents. Elle fait deux pas, puis soudainement, elle se sent compresser. La princesse se retrouve dans les bras de sa mère à la vitesse d’une éclaire.

Toute la communauté est stupéfaite. Il y a des murmures qui commencent à se répandre dans l’ambiance silencieuse qui avait envahi l’île pendant trois quarts d’heure.

 Comment a-t-elle fait ? Dit Grégoire Bart, Lord commandant de la garde royale. Vêtu de son armure de cuir et de métal. Cet homme capable de déplacer des rochers et il est si enraciné à la terre que personne ne peut le mettre dans des situations déstabilisantes. Robuste comme une chaîne d’or, Grégoire Bart est aussi le meilleur ami du roi Paul.

D’autres questions se font entendre :

 Elle était dans l’eau à une dizaine de mètres de la berge. Même en courant, ça lui aurait pris une bonne minute pour rejoindre la plage. Dit Mério Lucas, le guérisseur du palais, à Fred Amir, un maraicher qui a le pouvoir de contrôler les éléments.

 Vous avez entièrement raison Dr. Lucas. Peut-être que son don est de se déplacer très rapidement ?

 Ça serait une bonne hypothèse, répond-il en ajustant sa longue barbe blanche.

À cet instant, Calyma est toujours dans les bras de sa mère en se demandant ce qui venait de lui arriver.

 Comment as-tu fait ça mon trésor ? Demande le roi Paul, son père.

Calyma se décolle de sa mère pour pouvoir expliquer qu’elle ne sait assurément pas ce qui s'était passé. 

C’est à ce moment qu’elle a eu une idée, la princesse regarde autour d’elle pour apercevoir Aurélie. Calyma la repère assise près de l’eau. Elle parle avec son père tout en gardant un œil sur son amie.

 Il faut que j’essaye quelque chose, lance Calyma à ses parents, avant de disparaitre pour arriver au côté d’Aurélie.

 Tu peux me dire ce qui vient de t’arriver ? Demande Aurélie en regardant son amie avec des yeux ronds.

 Je pense que j’ai découvert quel est mon don. Regardez ça, dit-elle en s’adressant aussi au père de sa copine.

Calyma disparu encore pour arriver au côté de ses parents. Cela lui confirma qu’elle avait bel et bien eu, et trouver son pouvoir. Elle pouvait se téléporter, elle devait imaginer un endroit et en un claquement de doigt, elle y était.

 J’adore mon pouvoir, lance Calyma à ses parents après leur avoir expliqué ce qu’elle venait de comprendre. C’est aussi pour ça qu’elle se sentait compressée à chaque fois qu’elle allait d’une place à l’autre, la princesse traversait le monde non physique.

 Nous allons voir si c’est exactement la téléportation que tu as comme don, dit la reine en souriant.

Elle prend délicatement la main de sa fille, avant de lui expliquer que si elle avait bien découvert son pouvoir, un tatou apparaitrait sur son avant-bras droit. On doit le frotter avec un peu de notre salive. Calyma crache subtilement dans sa main, après tout, elle reste une princesse. Son père rit subtilement en voyant sa fille faire ce geste, mais il redevient rapidement sérieux quand sa femme lui donne un coup de coude dans les côtes. Calyma flatte doucement son bras en espérant fortement qu’elle a bien deviné.       

Toute la communauté la regarda avec attention, Calyma se sent observée, mais elle sait qu’ils sont aussi excités qu’elle. 

Au contact de la salive, une petite ligne noire apparait sur son bras. Le trait se transforme en un beau tatou à la forme d’une lune avec des jolis points. Calyma saute dans les bras de ses parents. Le roi lance d’une voix forte et heureuse : 

 Ma fille peut se téléporter ! Lançons des fleurs et applaudissons la princesse !

Une avalanche de chapeaux, de pétales d’iris* et des cris de joie remplient le cœur de Calyma. Ce qui la rend véritablement joyeuse, c’est son don incroyable de pouvoir se téléporter. Calyma a déjà hâte de réessayer.

Pendant ce temps, la reine dit à son conjoint, en riant et prenant un air faussement fâché :

 Tu aurais pu nous faire un plus beau discours…  

 Maintenant la fête peut commencer ! Interrompe le père d’Aurélie pour sortir le roi de cette situation.

 Tu as raison mon ami, que la fête débute ! Déclare-t-il aux habitants.

Calyma explique à sa mère qu’elle va aller se changer avant de les rejoindre dans la salle de bal. La princesse se sent vraiment enthousiasme de se téléporter, elle pense fortement à sa chambre avant de disparaitre en un claquement de doigt. Elle atterrit maladroitement sur son matelas en faisant virevolter les petits cousins qui occupent une bonne partie de son lit. Elle a encore besoin d’un peu de pratique.

*Langage des fleurs : l’iris représente une promesse de bonheur et de richesse. Utiliser lors des grandes occasions.  

 Chapitre 3

Après une demi-heure de coiffure, maquillage et habillage avec l’aide de Mlle Lusane, Aurélie est venue avertir que les gens du village arrivent au palais. La princesse remercie sa jeune gouvernante et lui propose de les accompagner à la fête.

 Non, je suis moche comme ça et je ne voudrais pas déranger. Je ferais mieux de laver les draps, de passer le balai ou bien de laver les fenêtres. Répond la jolie femme aux cheveux blonds. 

 Tu laveras tout ça une autre fois. Aujourd’hui, c’est mon anniversaire, il faut avoir du plaisir. Aurélie, refais-lui un beau chignon le temps que j’aille chercher une jolie robe pour ma gouvernante préférée.

Et elle disparut, une fois de plus, pour arriver dans la salle à couture où Calyma savait qu’elle y trouverait tout ce dont elle a besoin.

Je ne me suis pas encore habitué à te voir partir comme ça. Moi qui pensais réussir à te retenir pour ne pas rester coincée avec ta gouvernante. Dit Aurélie dans la tête de son amie.

Tu vas devoir t’accoutumer à me voir me téléporter parce que c’est vraiment fabuleux. Je sais que tu as des jugements sur les domestiques, mais Mlle Lusane est très gentille. Tu vas apprendre à la connaitre.

D’accord, si tu le dis. Ses cheveux sont si soyeux, je ne sais pas comment elle fait. Aucun nœud, si propre, comme j’aimerais avoir des cheveux comme elle. Les miens sont noirs et toujours pleins de nœuds. 

As-tu déjà essayé de te faire un chignon ? Parce que ma gouvernante a toujours sa chevelure attachée et cela l'empêche de se mêler. Répond Calyma.

Tu as raison, mais ça tire énormément, je ne peux pas endurer les coiffures plus de cinq minutes. Je ne sais pas comment vous faites. Dit Aurélie en soupirant.

Tu aimerais sortir de ma tête, s’il te plait, j’aimerais pouvoir chercher une robe idéale pour Mlle Lusane, en silence.

Pas de problème, tu demanderas si tu as besoin d’être raccompagnée à ta chambre ? 

Enfin seule.

Tu n’aimes pas quand je te parle ? C’est trop triste, ri encore Aurélie.

Je t’ai dit d’arrêter !

D’accords princesse. Répond-elle d’un ton rieur en coupant le lien être leurs têtes.

Calyma déniche finalement une robe d’un vieux rose dans une armoire où les anciennes tenues y sont entreposées. 

Revenue dans la chambre, Calyma remarque qu’Aurélie a fini le chignon de sa gouvernante, qui coiffe maintenant les cheveux de son amie. Elle est installée devant le bureau de la princesse et n’arrête pas de faire des grimaces de douleur. Calyma dépose la robe sur une chaise et propose à sa gouvernante de finir la coiffure pour qu’elle puisse aller s’habiller. Elle accepte et va se changer rapidement parce qu’on les attend en bas. 

Qu’est-ce que je ne ferais pas pour toi ? Lance Aurélie, en se faisant tirer les cheveux.

Aucune idée, mais je parie que tu ne pourras pas garder ça plus longtemps qu’une demi-heure.

Ce serait déjà une amélioration, non ?

Quand Mlle Lusane revient quelques minutes plus tard, elle est époustouflante dans cette magnifique robe. Les trois filles descendent le grand escalier blanc pour se rendre dans la salle de bal. Tout le monde s’exclame de joie à l’arrivée de la princesse. Calyma est étonnée par le décore, habituellement la salle est vide et triste, maintenant, elle est ornée de guirlandes fleuries. Son groupe de musique préféré se mit à jouer une mélodie entraînante qui donne une énergie festive à la soirée.

Après avoir dit bonjour à tout le monde et danser sur plusieurs chansons, Calyma commence à avoir un petit creux. Elle cherche Aurélie pour lui demander si elle veut déguster quelque chose avec elle, mais l’aperçoit déjà manger une crevette à la noix de coco. 

 Aurélie ! Te voici enfin, je te cherchais.

 Je m’excuse princesse, mais c’est tellement délicieux, répond-elle la bouche pleine.

 Ça semble, et la senteur est prometteuse.

Calyma décide de prendre une assiette et de la remplir de saumon, plantain frit, mayonnaise au basilic. Sans oublier le pain encore chaud d’Arol, le boulanger royal. Bientôt, les gens du royaume s’assoient autour des tables pour déguster le bon repas.

Le dessert arrive, Calyma et Aurélie vont manger leur pointe de gâteau un peu à l’écart, afin d’éviter les multitudes de questions posées à la princesse. Calyma soupir en arrivant dans un endroit calme, les deux amies restent debout et s’adossent au mur de roche. Leur assiette à la main, elles demeurent silencieuses pendant quelques instants dans la noirceur du couloir.   

J’adore ce gâteau ! Dit Aurélie en cassant le silence dans la tête de Calyma.

Moi aussi et j’adore avoir un peu de tranquillité, surtout après une journée si mouvementée. Répond-elle en soupirant.

Être une princesse n’est pas toujours facile, les gens veulent des autographes, te suivirent partout quand tu sors du palais et des bandes de journaliste te posent mille et une questions. Difficile de faire quelque chose de discret, mais Calyma se trouve chanceuse d’avoir des parents qui la laisse vivre, ce qui n’est pas le cas de toutes les princesses. Elle peut aller au village à son goût, nager dans la mer, faire des balades dans la forêt avec son cheval, sauter les cours de broderie, ramasser les œufs, porter des shorts et pantalons. La jeune femme se sent libre, mais elle sort toute fois en cachette pour aller courir sur la plage quand il pleut.

Je n’arrive pas à savoir comment tu fais pour être toujours le centre de l’attention, continue Aurélie

L’habitude ma chère, mais j’ai aussi des moments de solitude.

As-tu remarqué l’homme en noir, il est rentré quand tu soufflais tes bougies ? Il semblait étrange et je ne l’avais jamais vu auparavant. Demande son amie.

Oui, je l’ai remarqué. Maintenant que tu le mentionnes, c’est vrai que je ne l’avais jamais aperçu et son énergie était sombre.

Je suis d’accord avec toi. J'ai essayé de le suivre du regard, mais je l’ai perdu dans la foule. 

Tu aurais pu lui demander ce qu’il faisait ici ? Demande Calyma.

Je ne voulais pas attirer son attention.

Oui, tu as bien fait, je vais questionner mon père, peut-être qu’il le connait ? 

Ou à ta cousine Hannah ! C’est elle qui a organisé l’événement.

Elle va sûrement venir me voir après la fête pour savoir si j’ai aimé la robe qu’elle m’a choisie. Je vais lui demander en même temps, d’après moi, c’est elle qui a fait la liste d’inviter.  

Parfait, tu m’en donnes des nouvelles ? S'inquiète Aurélie d'avoir un intrus dans le royaume.

Les deux filles finissent leur délicieuse pointe de gâteau en se parlant des robes beaucoup trop serrées, du nouveau poulain, du dernier style d’Hannah qui, selon elles, laissait vraiment à désirer. Ces paroles légères relaxent Calyma après cette journée pleine d’émotions. Aurélie le sait, alors elle fait attention pour ne pas aborder des sujets trop sérieux et évite de lui mentionner qu’Opale a pleurée pendant sa transformation. Calyma est tellement empathique qu'elle se serait précipitée auprès d'elle pour la consoler.

Tranquillement, la fête se termine et les villageois commencent à partir. Il est déjà une heure trente du matin quand les gardes demandent aux dernières personnes de sortir du palais. Fatiguées, les deux amies se disent " bonne nuit ".  Aurélie part avec ses parents pour rejoindre leur appartement, qui est situé au deuxième étage du palais. Le roi et la reine donnent un gros câlin à leur fille sans lui poser de questions sur sa soirée. Ils savent très bien que la seule chose dont elle doit penser en ce moment est son lit douillet. Malheureusement, Calyma réalise que sa soirée n’est pas encore terminée, Hannah l’attend au pied de sa porte avec impatience. La princesse sait que c’est impossible de dire non à sa cousine, Hannah ne prend pas vraiment le rôle de Calyma au sérieux. Elle aime mieux garder leur relation simple et n’aime pas la traiter différemment malgré son statut. Mais ça ne dérange pas Calyma, elle l’aime bien, même si elle a aussi une réputation de faire cas sa tête. Hannah est un vrai personnage, elle a un caractère unique. Elle adore jouer dans la boue et courir dans les bois, mais si on parle de mode ou d’événement à organiser, elle est toujours partante pour s’en occuper. Quand il y a des soirées royales, elle est la plus époustouflante et adore habiller les gens du palais. C’est une jeune femme qui n’a pas la moindre gêne, elle pose sans cesse des questions et lance des blagues partout dans le village. Elle aime autant le sport que dessiner dans son hamac.

Hannah court vers sa cousine et lui saute dans les bras. Il est deux heures du matin et personne n’a encore dormi de la journée, mais Ann, comme la surnomment les intimes, déborde d’énergie. Aucune trace de fatigue ne l’affecte. 

 Bonsoir cousine, ça va ? On se fait une nuit blanche, on pourrait réorganiser ta garde-robe ? Lance-t-elle avec enthousiasme. 

Calyma soupire et ferme ses yeux avant d’ajouter dans un murmure las :

 Je suis trop fatiguée pour ça, Hannah.

Insensible aux protestations de sa cousine, elle lui lance un sourire espiègle avant de répliquer.

 Aller ! Nous avons toute la nuit devant nous ! 

D'un geste vif, elle ouvre la porte de la chambre pour y entraîner Calyma. Une fois les deux filles entrées, elle referme la porte avec une énergie vive, laissant résonner un bruit sec. La pièce fut plongée dans l'obscurité un court instant, avant que Calyma ne trouve l'interrupteur. Une lumière bleutée tremble un moment dans les ampoules, avant de laisser place à un éclairage chaud et rassurant. L’électha est l’énergie utilisée sur l’ile de Lunaé. Elle est fabriquée par Louis Ernie, un Blimka installé il y a longtemps sur cette ile. Louis possède la capacité de détecter et de percevoir l'énergie présente dans l'atmosphère. Grâce à un capteur spécialement conçu, il a réussi, après de nombreux essais, à extraire cette énergie atmosphérique et à la convertir en une source d’électricité utilisable. 

Hannah est, comme à chaque fois, éblouie par la chambre de sa cousine. Elle est magnifique, grandiose, les nuances de turquoise, de blanc et d'or sont parfaitement agencées. Un lit royal est placé entre deux fenêtres, couvert par des rideaux éblouissants. Le plafond est incroyable, il y a des motifs délicatement introduits et un lustre de cristal est suspendu au centre de la pièce. C’est dans ces moments qu’Hannah réalise que sa cousine est réellement une princesse. 

Malgré cette chambre de rêve, Hannah préfère les endroits plus petit et chaleureux. Elle a besoin d’un lieu plus sombre pour bien dormir et de couleurs apaisantes. Il est également indispensable pour elle d’avoir un refuge intime. Ann se sent très choyée par son oncle et sa tante qui lui ont offert une chambre à son image après la perte tragique des ses parents.

Elle n’avait que trois ans lorsque cette tragédie bouleversa sa vie. Depuis ce jour, ses sauveurs, comme elle les appelle aujourd’hui, ont fait preuve d’une patience infinie pour apaiser ses blessures. Un jour, leur persévérance et leur amour inconditionnel furent récompensés : leur nièce leur ouvrit enfin son cœur et accepta de recevoir leur tendresse. Elle a été accueillie dans leur majestueuse demeure, où un grenier lui a été offert, ses rêves d’enfants semblaient prendre vie, enfin presque. Bien que sa nouvelle existence au château lui plaise, l’ombre de son passé continuait à la hanter. La disparition de ses parents restait marquée en elle, une blessure invisible qu’elle allait devoir porter dans son cœur.

  Aujourd’hui, quinze années se sont écoulées et ce grenier, autrefois simple espace sous les toits, s’est transformé en un lieu unique grâce aux rénovations qu’elle lui a apportées avec l’aide de son oncle. Cet espace est devenu bien plus qu’une chambre, c’est son sanctuaire, un refuge auquel elle trouve réconfort et sérénité. 

Après une journée de formation intensive pour être une garde royale, Hannah aime pouvoir finir sa journée tranquille en utilisant ses habiletés pour la mode et le dessin. L’esprit guerrier la passionne, elle aime exploiter son autre personnalité qui est celle d’une jeune femme forte, débrouillarde et endurante. Elle est une élève très appréciée auprès de ses professeurs pour sa joie de vivre. 

 Bon ! Tu m'aides à détacher ma robe ou ma chambre brûle trop tes yeux ? Je peux te donner des lunettes de soleil, rit Calyma pour sortir sa cousine de ses pensées et la taquiner sur son aversion pour les chambres claires.

 Non, non, ça va aller, répond Hannah en roulant les yeux.

Calyma tourne le dos à sa cousine, relevant légèrement ses cheveux d'un geste impatient, et attend qu'Hannah détache sa robe pour qu'elle puisse enfin se coucher.

 As-tu finalement aimé tes vêtements ? Demande Ann, en lui tendant le pyjama que Calyma avait sorti de sa garde-robe.

Sans se retourner, la princesse enfile ses habits, réfléchit un instant avant de répondre avec honnêteté.

 J’ai vraiment aimé la robe, tu as bien choisi, le bleu me va à merveille. Mais comme je te l’avais dit hier, à cause des souliers, je me suis enfargée à plusieurs reprises. Tu voulais quoi, que je puisse toucher le plafond ? Oublie les talons à aiguilles avec moi. Dit Calyma en faisant semblant de gronder  sa cousine, qui ne put s'empêcher de rire de cette mésaventure.

 Ah, mais franchement ! Les talons sont surtout pour que tu paraisses plus grande. Je ne sais pas ce qui s’est passé avec toi, mais tu n’as vraiment pas grandi. Dommage que tu n’aimes pas ça. Mais bon, il faut bien quelqu’un qui garde les pieds sur terre et m’empêche de partir dans mes délires, sinon je serais déjà dans l’espace. Merci, Calyma.

 Non, mais arrête de rire ! Rigole Calyma, avant de se jeter sur elle pour la chatouiller.

Quand les deux cousines sont ensemble, elles passent leur temps à se chamailler, à rire et à se taquiner. Pour Calyma, Hannah est bien plus qu'une cousine, elle est comme une grande sœur.

 Ah oui ! Je voulais te demander, est-ce que tu as vu le garçon habillé en noir à la fête ? Celui qui avait l’air mystérieux et sombre, je ne l’avais jamais aperçu auparavant. Demande Calyma.

  Tu parles de Maéthor ! Le regard d’Hannah se perdit un instant dans le vide et un petit sourire tendre apparut sur son visage. 

 Il est nouveau ici, Lunaé l’a emmené sur l’île, il y a environ trois jours. J’ai entendu dire qu’il avait eu un passé difficile avec les humains, c’est peut-être pour ça que son aura te semblait sombre. Pour tout te dire, je ne vois aucune noirceur en lui, juste un garçon qui a été blessé tout comme moi.   Sincèrement, je trouve qu’il a quelque chose d’absolument unique : le mystère dans son regard, sa manière de se tenir.  Devine quel est son don ! Il peut plonger dans le passé de quelqu’un ou de quelque chose, simplement en le touchant. Franchement, je trouve que ce pouvoir est aussi fascinant que lui, impressionnant, séduisant, intriguant. Quand je pense à lui, je n’ai qu’une envie… De me jeter dans ses bras. Oups, excuse-moi, je suis partie dans mes rêveries là. Il me fait un effet étrange, voilà, c’est dit.

 Mais comment fais-tu pour le connaître aussi bien alors qu'il vient d'arriver ? Dit Calyma en prenant bien soin de ne pas pouffer de rire.

 Il est dans mes cours d’espion, répond simplement Hannah.

Calyma, observant sa cousine avec un sourire amusé, se retint de faire un commentaire. C’était la première fois qu’elle entendait Hannah dévoiler des émotions personnelles. Elle est plutôt discrète sur sa vie sentimentale, à cause de la disparition de ses parents qui lui a créé une barrière avec l'attachement. Elle ne peut plus sentir cette douleur d’abandon. Malgré cela, la princesse trouve que ça ressemble à l’éveil d’un amour, discret, mais irrésistible, qui essaie de trouver son chemin dans le cœur fissuré d’Hannah. 

Après avoir réussi à convaincre sa cousine de quitter sa chambre pour qu’elle puisse enfin dormir. Calyma s’allonge sans même ouvrir son livre préféré « La fille qui parlait aux orques ». Elle s’endormit en pensant à son don qu’elle va pouvoir utiliser pour le reste de sa vie.   

Chapitre 4

À quatre heures du matin, elle se fait réveiller en sursaut par un étrange craquement. Calyma, irritée d’être tirée de son sommeil, se redresse rapidement sur son lit et allume sa lampe de chevet. Elle scrute la pièce, mais rien de suspect. Elle s’apprête à éteindre sa lampe et se recoucher quand un nouveau craquement retentit, suivi d’un frottement de tissu contre le mur. Calyma peut l’entendre grâce à son ouïe de Blimka, deux fois plus sensible que celle de l’humain. Elle se lève tranquillement pour s’approcher des bruits qui semblaient provenir du couloir. L’oreille collée à porte, la princesse n’arrive pas à capter autre chose que le vent. Soudainement, la lumière clignote bleu et s’éteint, un noir oppressant envahi rapidement la chambre. Calyma sursaute, « Super, il n’y a plus d’électha. » se dit-elle avant de se dépêcher à se remettre dans son lit en prenant bien soin de ne pas laisser une partie de son corps dépasser des couvertures. Ce geste lui apporte un sentiment de sécurité pour se rendormir paisiblement. 

Le soleil est déjà haut dans le ciel quand elle se réveille débordante d'énergie, malgré les quelques heures de repos dont elle a bénéficié. Calyma prend le temps de sortir de son sommeil, s’étire lentement avant de faire son lit et de se changer. Tandis qu’elle se prépare pour la journée, ses pensées retournent à l’événement de la nuit précédente. Avec un peu de recul, elle réalise qu’il pourrait simplement s’agir d’un garde. Pourtant, quelque chose reste étrange : les gardes sont habituellement discrets et silencieux. Peut-être que l’absence d’électha les avaient alarmés. 

Calyma s’installe à son bureau et sort son journal où elle écrit chaque matin sa journée de la veille. Cependant, en ouvrant son tiroir pour prendre son cahier, elle remarque une feuille qui est posé sur les autres calepins. Cela l’a surprend, car elle a pour habitude de ne pas laisser trainer des feuilles. En l’a saisissant pour la mettre à la poubelle, Calyma remarque que d’étranges symboles sont gravés sur le papier, elle n’a jamais vue cette écriture. Qui as bien pus glisser ce papier dans son tiroir… et pourquoi. 

Il va avoir une image du texte avec les symbole ici

   Elle glisse délicatement le parchemin dans son grand sac avant de partir en courant vers l’appartement de son amie. Aurélie adore lire, tout comme son père, peut-être a-t-elle déjà vu ces symboles quelque part. À mi-chemin de sa destination, la princesse est interpellée par un garde surveillant le couloir de l’aile droite du royaume. Calyma s’arrête devant lui en reprenant son souffle. 

 Bon matin, princesse. Désolé d’interrompre votre course, mais vous savez que votre don vous permet de vous déplacer autrement, surtout quand vous êtes pressée, dit-il en lui lançant un clin d’œil.

Surprise qu’il soit au courant de son empressement, son regard se dirige automatiquement vers le badge du garde où son nom est inscrit.

 Ah ! Jean-Pierre ! Je ne t’avais pas reconnu. Tu lis toujours dans les pensées, à ce que je vois. Je t’ai pourtant dit de ne pas lire les miennes ! s’exclame-t-elle en riant.

Jean-Pierre est un garde qu’elle apprécie particulièrement. Ils ont l’habitude d’échanger des plaisanteries et de se lancer des fausses insultes.

 Je n’ai pas pu m’en empêcher ! J’étais curieux de savoir ce qui vous presse. Oublier un tel don, quelle folie !

 On dirait que je ne m'y suis pas encore habituée. As-tu lu autre chose dans ma tête ? L’interroge en serrant son sac contre elle. 

 Non, je me suis arrêté quand j’ai eu ma réponse, mais je pense que vous êtes pressée, je vous laisse à vos occupations. Passez une belle journée. 

 Merci, à plus tard, dit-elle en disparaissant.

Calyma se retrouve dans la chambre de son amie alors qu’elle souhaitait apparaitre devant la porte de l'appartement. Mal à l'aise, elle ne sait pas trop quoi dire. Aurélie, qui est encore dans son lit, somnole avec un livre dans les mains, se redresse rapidement en cherchant sa robe qu’elle avait laissé trainer la veille. Elle se demande bien ce qui a pu amener son amie si tôt le matin, surtout après la fête d'hier. Mais, il est vrai que la princesse n’a pas le tempérament de se prélasser, contrairement à elle. Aurélie décide de taquiner un peu son amie.

 Hey ! Depuis quand n’as-tu plus besoin de frapper à ma porte avant d’entrer ?

 Je m’excuse sincèrement. Je n’arrive pas encore à bien contrôler mon don, ce matin, je l'ai même oublié, c’est le garde Jean-Pierre qui a dû me le rappeler.

 Vraiment ? Ça, c’est tellement toi ! Mais dis-moi, pourquoi viens-tu me voir si tôt ?

 J’ai trouvé ça dans mon tiroir ce matin, dit-elle d’un ton mystérieux en sortant le bout de papier. 

Aurélie le prend intriguée et le regarde sous tous les angles. Elle ne s’attendait pas à voir des symboles, encore moins écrits avec de l’encre de dragon. Son père lui avait appris que cette encre avait disparu depuis des siècles.

 Reconnais-tu cette écriture ? Moi, je ne sais pas ce qu’elle veut dire, je trouve cela aussi très étrange que je l’aille trouvé dans mon bureau. S’exclame Calyma qui est impatiente d’avoir l’avis de son amie.

 Wow Calyma ! Ce manuscrit semble vraiment spécial, alors tu dis qu’il était dans ta chambre ? Est-ce que tu as vu quelqu’un rôder autour ?

 Non, c’était plutôt calme ce matin et le couloir est bien protégé. Tu sais, ma mère a peur que quelqu’un me kidnappe ! Je pense qu’elle a trop regardé de films lorsqu’elle est partie dans le monde des humains, pour prendre une pause de la royauté. C’était un truc qu’elle appelait Disney, mais je n’ai pas trop compris. 

 Sans vouloir t’offusquer, j’avoue que parfois, je trouve que ta mère est étrange avec ses découvertes du monde humain. Chuchote Aurélie à son amie comme si la reine Inès pouvait l’entendre.  

 Je suis d’accord avec toi, mais je trouve que ça enrichit notre savoir humanitaire. Ajoute Calyma en riant.

 Bon, nous n’avons pas une affaire à trouv…

 Attends, je viens de me rappeler quelque chose !

La princesse lui explique l’événement de la nuit sans oublier le moindre détail et la panne d’électha. Après une petite conversation, les deux filles se questionnent si les trois éléments pourraient être liés.

 On pourrait demander à mon père, peut-être qu’il connait ces symboles ? 

 Oui, je pense que c’est une bonne idée !

 Parfait, il est sûrement déjà à la bibliothèque, réplique Aurélie.  

 Alors on y va ? 

Calyma pense à se téléporter, mais décide finalement de suivre son amie à pied. Elle sait que c’est plus respectueux, un peu déçue, elle rejoint Aurélie qui est déjà sortie de sa chambre.

Je te donne la permission d’utiliser ton don, on se rejoint là-bas, soupira Aurélie en faisant la moue à son amie.

Quoi ! Depuis quand tu peux entendre les pensées ? 

Ne t’énerve pas, on peut juste avoir un don, tu es juste si facile à lire parfois, répond-elle avec un rire muet.

Alors, mon visage me trahit, dit-elle d’une voix exaspérée. 

Et si… prends ma main. 

Eh, pourquoi faire ? 

J’ai une idée, maintenant téléporte-toi. 

D’accord, répond-elle sur un ton qui est hésitant.

Les deux filles furent transportées jusqu’à la bibliothèque, à leur arrivé elles trébuchent sur l’autre. Surprise, Calyma se relève lentement en essayant de comprendre ce qui venait de se passé. Aurélie qui est à ses côté saute de joie, mais la princesse ne sent soucis pas, ce qui vient de se produire lui prend tout son attention. Après réflexion, elle fini par conclure qu’elle peut partager son don avec les autres, surement en leur tenant les mains, c’est ce qu’elle a fait avec son amie. Calyma se sent si heureuse, elle va pouvoir partager aux autres cette sensation incroyable.

je suis entraine d'écrire après incroyable😄

Dans le royaume ensoleillé de Veridia, niché au creux de collines ondulantes et de rivières scintillantes, vivait la princesse Anna. Or, Anna n'était pas une fragile fleur typique. Bien sûr, elle avait les robes de soie et connaissait ses révérences, mais sa véritable passion résidait dans l'exploration des vastes vergers qui bordaient les terres du château. Son endroit préféré ? Un ancien verger de pommiers, où les arbres portaient les plus magnifiques pommes rouge rubis que vous ayez jamais vues.
Ce n'étaient pas n'importe quelles pommes, remarquez bien. La légende racontait que le premier jeune arbre avait poussé à partir d'une graine offerte par un lutin espiègle de la forêt, et chaque pomme contenait une minuscule étincelle de magie. Croquez-en une, et vous pourriez soudainement comprendre le bavardage des écureuils, ou peut-être ressentir une bouffée de courage inattendue.
Un jour d'automne frais et clair, une ombre s'abattit sur Veridia. Une maladie glaciale balaya le royaume, laissant les gens faibles et apathiques. Les médecins royaux se tordaient les mains, leurs remèdes s'avérant inutiles. Anna regardait son peuple bien-aimé s'éteindre, le cœur lourd d'inquiétude.
Se souvenant des murmures de magie entourant les pommes rouges, une idée audacieuse germa dans son esprit. Ignorant les supplications prudentes de ses conseillers, Anna s'aventura dans l'ancien verger. Les arbres, habituellement chargés de fruits, semblaient étrangement dénudés. Après avoir cherché pendant ce qui lui sembla des heures, elle le trouva enfin – une seule branche, lourde de trois des pommes rouges les plus éclatantes qu'elle ait jamais vues. Elles pulsaient d'une faible lumière chaude.
Prudemment, Anna cueillit les précieux fruits. De retour au château, elle demanda au chef cuisinier royal de les préparer, non pas en tartes ou en gâteaux, mais en un simple jus puissant. Les mains tremblantes, elle offrit la première tasse à son père malade, le Roi. Lentement, la couleur revint à ses joues, et une lueur de sa vieille force brilla dans ses yeux.
Jour après jour, Anna supervisa inlassablement la distribution du jus de pomme dans tout le royaume. Ce ne fut pas un miracle rapide, mais progressivement, régulièrement, la maladie commença à reculer. Les rires résonnèrent à nouveau dans les rues, et les teintes vives revinrent sur les visages des habitants de Veridia.
Les pommes rouges de l'ancien verger devinrent un symbole d'espoir et de résilience. Et la princesse Anna ? Elle n'était plus seulement une princesse. Elle était le cœur courageux qui avait osé croire à la magie murmurée par le vent, celle qui s'était aventurée dans les bois tranquilles et avait ramené la vie dans son royaume avec trois simples et extraordinaires pommes rouges.

Voici !

Omg, j'adore, tu as vraiment 11 ans ? c'est si bien écrit 😍tu a une avenir d'écrivaine j'en suis certaine !

Merci, je l'écris sur l'ordinateur parce que mon imagination va plus vite que mon crayon, alors c'est facile de faire copier coller😜

Tu lis vite je viens juste de te l'envoyer il y a 19 minutes !!!

OK ally je vais déjà t'envoyer sur ta messagerie c mieux 

Quelqu'un d'autre qui aime écrire ici ???

Moi, j'ai plusieurs idées mais malheureusement je n'arrive jamais à faire le plus important: introduire. J'aime bcp les histoires policières mais je n'arrive jamais à structurer mon texte. Par contre si qqn me donne l'introduction je peux écrire plusieurs dizaines de pages.

En tout cas bravo Saralyne! Ton histoire est très bien écrite. Moi qui en général n'aime pas les histoires de fantaisie, ai bien apprécié. Est-ce que je peux te demander quel âge tu as?

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Désolée je sais pas ce qui s'est passé mais mon message s'est littérallement envoyé 15 fois 😅

Vraiment désolée 

Bonjour yisa Voici une introduction d'histoire de policier :

Bien sûr, voici quelques introductions pour une histoire policière, avec des tons et des approches différents 

La pluie tambourinait contre les carreaux du bureau du commissaire Dubois, un rythme monotone qui semblait épouser la morosité ambiante. Une épaisse fumée de cigarette flottait dans l'air, alourdissant l'atmosphère déjà chargée par les silences pesants. Sur le bureau en désordre, une photo en noir et blanc fixait le plafond, le visage d'une jeune femme figé dans un sourire désormais tragiquement révolu. Un seul mot griffonné sur une feuille froissée résumait l'énigme qui hantait la petite ville de (votre ville)...                           j'espère que cette introduction vous a plu ! 😊

Cordialement tala 11ans. 

Le coup de téléphone avait déchiré le silence de la nuit 

Le coup de téléphone avait déchiré le silence de la nuit comme un coup de couteau. Une voix paniquée, hachée par les sanglots, avait prononcé un nom, une adresse, et puis plus rien. L'inspecteur Leclerc, arraché à son sommeil, sentit une vague de froid le parcourir. Il savait, d'instinct, que cette nuit ne serait pas comme les autres. Une ombre venait de s'abattre sur la paisible façade de Châteauroux, et il était le seul 

Merci bcp. Mais le problème c'est que je ne veux pas que mes histoires commencent comme ça mais tu mais un peu inspirée. Merci 😊

De rien !