Bonjour,
On constate, à l'examen du texte de la dictée que, lors de la création, une phrase de l'auteur a été scindée en deux phrases. La dernière phrase de l'auteur est grammaticalement correcte puisque, en fin de phrase, la phrase commençant par « qui donc », l'auteur a clos cette dernière par un point d'interrogation. Il n'en est pas de même avec le créateur de la dictée qui, lui, a mis un point simple après le « silence ému », dans le but de créer une nouvelle phrase dans la dictée. Or le pronom interrogatif « qui » appelle obligatoirement un point d'interrogation en fin de phrase, ce qui n'est pas le cas dans la dictée. Subsidiairement, le point d'interrogation closant la nouvelle phrase du créateur n'est pas justifié.
Je m'étonne que ce point de langue n'ait pas été soulevé par un participant à la dictée.
Quant à moi, si j'ai également obtenu le 100 % de réussite, c'est par hypocrisie. Je me suis contenté d'écrire ce qui était dicté, tout en ayant parfaitement conscience de cette anomalie grammaticale. L'hypocrisie est souvent payante !
Pour information, un lien permettant de retrouver le poème de Charles Trenet :
« Printemps à La Varenne » :
Cordialement.